Présentation

Cet espace d'art contemporain propose cinq expositions par an d’artistes régionaux et de grands noms de la photographie nationale et internationale (Liu Bolin, Yann Arthus-Bertrand, Lucien Clergue, Raymond Depardon…).

Fin 2014, suite à la fermeture du Carré, espace d’art contemporain initié par l’ancien Musée Bonnat, musée des beaux-arts de Bayonne, la Ville et l’Agglomération se concertent pour ouvrir un nouveau lieu consacré aux expositions contemporaines sur la rive droite de l’Adour. Cinq ans plus tard, ce sont près de 50 000 personnes par an qui poussent la porte du DIDAM pour découvrir les expositions proposées.

Ouvert gratuitement du lundi au dimanche de 14h à 19h, jours fériés inclus, la structure accueille de nombreux groupes et propose des visites et projets spécifiques en direction des scolaires et des associations.

Un espace dédié à la création contemporaine

Installé dans les locaux de l’ancienne Direction Interdépartementale des Affaires Maritime (D.I.D.A.M), cet espace présente dans un écrin architectural Art Déco une programmation essentiellement dédiée à la photographie contemporaine.
Il attire un public intergénérationnel grâce à des expositions d’une grande diversité ouvertes à tous : Carlos Saura, Lucien Clergue, Raymond Depardon, Yann Arthus-Bertrand, Liu Bolin, Martha Cooper, Nikos Aliagas, Thomas Pesquet, Cristóbal Balenciaga…
Désormais inscrit dans le territoire artistique local, le DIDAM collabore avec les institutions et développe des partenariats réguliers avec les structures culturelles locales : de son plus proche voisin le Cinéma L’Atalante, aux musées et médiathèque de Bayonne, au Pôle d’Archives départementales, en passant par le FRAC-Méca à Bordeaux et les galeries, ateliers et associations d’artistes.

Le DIDAM en histoire…

Le bâtiment de l'inscription maritime est une commande de la Ville de Bayonne aux architectes Louis et Benjamin Gomez. La Ville a acquis les terrains de la place Sainte-Ursule au milieu des années 1920 (1925-1926) auprès de la Chambre de Commerce, dans le but d’y édifier l’Inscription maritime, la Bourse du travail et la Maison du marin.
Cette administration mise en place dès la fin du XVIIe siècle est destinée à recenser tous ceux qui se livrent à la navigation ou à la pêche, tant en mer que sur les côtes ou sur les rivières jusqu’à l’endroit où la marée remonte. Le commissaire de l’Inscription maritime a pour mission de tenir les registres des gens et des bâtiments de mer.
L’édifice se présente comme un manifeste du courant Art déco : avec son élégante façade sobre et symétrique, son bâtiment à deux niveaux, sa toiture plate, son porche reposant sur des colonnes cannelées, encadré de deux ailes, et formant dans sa partie haute une terrasse dont le garde-corps fait office de fronton. L’ensemble d’une grande rigueur, est égayé par les éléments de décoration.
Sur le fronton, les armoiries de Bayonne et sa devise «  Nunquam polluta  » sont encadrées par des avirons et des cordages symbolisant le rôle prépondérant de la navigation et des activités portuaires dans la ville. Sur les deux ailes, deux monstres marins à têtes de poissons et des anneaux d’amarrage symbolisent encore les activités portuaires. La remarquable porte en fer forgé est habillée d’une ancre, d’algues, pieuvre, crustacés et mouettes sur un coucher de soleil renvoyant au monde maritime et fluvial.
Les lettres IM entrelacées sont également visibles sur les balcons en fer forgé.
La fonction du bâtiment est ainsi sans cesse rappelée dans sa décoration, dans une similitude avec le bâtiment des douanes et ponts-et-chaussées des Allées Marines (réalisé en 1938).